Itinéraire provisoire
Photographies de Philippe Ordioni, textes de Danielle Vioux
format 15 x 21 - 96 pages - CD de 5 titres offert avec le livre
Prix : 17,00 €
Où que l’on aille, notre quotidien nous offre une multitude de scènes, tour à tour intrigantes, poétiques, insolites, drôles ou inquiétantes. Cet ordinaire jonché de petits instants furtifs, Philippe Ordioni aime en garder des traces. Au départ, ces images sans légende, ni date, n’étaient pas destinées à être publiées. Le photographe les considérait presque comme le fruit d’un cheminement intérieur, des moments trop intimes pour être montrés...
Mais quand Danielle Vioux lui a demandé quelques photographies d’une série sur Marseille afin d’illustrer des textes, il a senti, après lecture, qu’il y avait une autre direction à prendre. Il lui a montré des images qui entraient en résonance, sans forcément coller directement au récit. Elle a aimé, et les rôles se sont inversés. Danielle Vioux a continué d’écrire, inspirée par les photographies que Philippe Ordioni lui proposait.
Maintenant, ces photographies ont un titre et une histoire parallèle qui leur apporte une nouvelle dimension fictionnelle. Car ces textes délicats, légers ou drôles, mais aussi bruts de décoffrage sur des instants saisis à vif, nous invitent à un autre regard.
Au bout du chemin, il y a un livre avec des photographies qui ne devaient pas être montrées, en parallèle de récits qui n’auraient peut-être jamais existé sans leurs extrapolations visuelles. Le tout se terminant en ballades avec l’interprétation musicale d’Alexia Gréco.
Bref, une rencontre artistique comme on les aime : unique, inattendue… et pas forcément provisoire.
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Photo-Roman
Photographies et textes de Christian Ramade
format 17 x 23 - 208 pages
Prix : 25,00 €
Tous ceux qui ont visité avec lui une expo, participé à l'un de ses stages ou lu ses rubriques dans Réponses Photo ont pu apprécier le bagout, l'humour mais aussi l'indépendance d'esprit et la finesse d'analyse de Christian Ramade. Certains l'ont poussé à écrire davantage, ils ont eu raison.
Ce Photo-Roman est l'histoire vraie, terriblement romanesque, d'un Marseillais-Provençal dont la vie entière est intimement liée depuis le plus jeune âge à la photographie.
Au fil des pages, vous y découvrirez les astuces des "éditions de la Pompe" et ce que cache "le jeu du Bisoumaton", ce qu'on appelle une grenouillette et pourquoi la revue Motorama a disparu. Mais aussi ce que révèlent les coulisses fascinantes des chapelles d'Orta et celles d'un "Museum d'Histoires surnaturelles". Ou encore comment Christian Ramade est devenu "poteaugraphe" ! Car celui-ci n'hésite jamais à choisir l'angle inattendu, à nous montrer l'envers du décor, la duperie d'un trompe-l’œil, prenant ainsi le contre-pied d'un monde façonné par l'image, la représentation et les faux-semblants. Le monde n'est pas une carte postale, clame-t-il, et il ne demande qu'à être exploré.
Et tout en nous entraînant avec lui dans cette vie intrépide et joyeuse, Christian Ramade nous dit en filigrane qu'il faut être curieux de tout, savoir saisir les opportunités, provoquer parfois le hasard, et surtout, surtout ne pas se laisser enfermer.
Ces textes et ces images, qui balayent des années 1950 à aujourd'hui la vie et les réflexions d'un photographe, font de ce Photo-Roman, un ouvrage sincère et passionnant.
Aline Memmi
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© Christian Ramade
Fragments
Photographies de Jean-Benoît Zimmermann, textes de Aline Memmi
format 15 x 21 - 128 pages
Prix : 17,00 €
Édition Collector, vendue avec un tirage 18 x 24 : 60 €
Fragments, ce sont des images et des mots au plus près du corps, la rencontre entre deux écritures, l’une photographique, l’autre littéraire.
Une recherche en images, construite dans le temps long avec des modèles, hommes et femmes. Une exploration en noir et blanc, en argentique, dans laquelle le grain de la pellicule se combine souvent à la texture des peaux pour souligner leur douceur, leur sensualité. Tantôt le regard du photographe fixe une posture corporelle, une composition que les jeux d’ombre et de lumière spécifient. Tantôt il s'oublie à travers les creux et les pleins, les plis et les nervures, découvrant des paysages inconnus qui laissent place à l'imaginaire.
Puis sur ces photos, s'est posé un autre regard. Des mots, des phrases courtes pour la plupart, se sont accrochés aux images. Comme une sensation jaillie, une émotion, une musique. Les mots devenus textes interrogent, s'insinuent dans les ombres et les courbes, composent à leur tour des fragments d'histoire. Et chacun, de l'image, des mots, ou de l'image dans les mots, y trouve émotion ou apaisement, humour parfois ou poésie.
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© Aline Memmi et Jean-Benoît Zimmermann
Entre toujours et demain
Une révolution "made in Tunisia"
Photographies de Frédéric Laban, textes de Hédi Doukhar
Avec la participation de Rim Mathlouthi, préface de Faouzi Ben Abderrahman
format 20 x 24 - 150 pages
Prix : 25,00 €
Ce livre est le fruit d’une rencontre comme seul le hasard peut les provoquer.
En janvier 2011, le peuple tunisien renversait le président Ben Ali. En février 2011, Frédéric Laban, photographe marseillais, était à Tunis pendant les "sittings" de Kasbah II : « l'espoir et la joie d'un peuple à nouveau debout resteront à jamais dans ma mémoire ». Qu'a amené au quotidien ce soulèvement populaire, qu’en reste-t-il après dix années ? Ce sont ces interrogations qui ont amené F. Laban à revenir pour réaliser ce travail photographique.
« A mon arrivée, Tunis ne semblait pas avoir changé ! Je fus désappointé : pas de choc, pas de fulgurance. Une seule évidence : les omniprésents portraits du "Raïs" avaient disparu. » Puis très lentement, des traces parfois infimes se sont révélées, changements dilués dans le brouhaha de la cité mais bien réels, témoins d'une Tunisie tiraillée par des forces opposées : tradition/modernité, laïcité/Islam, nomadisme /sédentarité...
Alors que de son côté, le journaliste Hédi Dhoukar s’apprêtait à rejoindre son pays natal avec un projet similaire, sa fille aînée qui habite Marseille l’incite à prendre contact avec le photographe. C’est à Tunis, début 2020, que tous deux se rencontrent et échangent longuement. « Finalement, le travail que j’envisageai de réaliser à partir de divers milieux de la scène tunisienne, prit progressivement la tournure d’un reportage basé sur les photos de Frédéric, pour leur donner, selon son expression, du relief et de la profondeur. J’ai toujours aimé les reportages pour m’exprimer, les préférant aux articles et aux essais. Et ces photos offraient la possibilité d’un survol des réalités de la Tunisie telle que je la sens : celle des êtres attachants qui y font peuple ! »
« Du triptyque "Travail, liberté, dignité", scandé par le peuple en 2011, il n'y a que la liberté d'acquise, mais à quel prix ! Les gens sont déçus et désabusés, et cela se voit dans la rue. La situation est critique. Tout est possible ! » nous disent les photos de F. Laban. Grâce à ces images profondément humanistes et à ces textes sans concession, auxquels la journaliste Rim Mathlouthi apporte en contrepoint des données économiques ou juridiques, on peut déambuler dans les rues de Tunis et tenter de décrypter ce qui se joue aujourd’hui.
Traduction en arabe de l’ensemble du livre par Ali Jelliti, disponible dans un livret séparé.
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© Frédéric Laban, Hédi Doukhar et Rim Mathlouthi
Souvenirs d'un photographe lambda
Christophe di Pascale
format 17 x 22 - 160 pages
Prix : 25,00 €
Christophe di Pascale est né le 12 avril 1970 en région parisienne.
Après des études de droit et d'histoire de l'art, il travaille pendant sept ans dans une étude de commissaire priseur. En 2002, au hasard d'une vente, il achète un appareil photographique argentique et s'inscrit à une formation de prise de vue et de tirage en noir et blanc.
Il quitte le monde de l'entreprise en 2004 et part durant trois mois photographier la France. De retour il suit, à l'école Louis Lumière, les formations de photographie à la chambre et de capture au réflexe numérique.
Il devient photographe professionnel en 2005 et débute en réalisant des catalogues pour le marché de l'art, puis se spécialise au gré des rencontres dans la communication institutionnelle.
Parallèlement il poursuit un travail personnel en noir et blanc.
Aujourd'hui, atteint d'une maladie incurable, il nous livre avec humour et sensibilité ses souvenirs illustrés, loin des canons de la réussite de ce début de siècle.
Une apologie de la vie ordinaire qui s'adresse aux simples acteurs du quotidien qui peuvent être fiers de leur chemin.
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© Christophe di Pascale
Un jardin d'agronomie tropicale à Paris de Nathalie Tirot
Nouvelle édition revue et augmentée
format 19 x 26 - 58 pages
Prix : 18,00 €
Dans le bois de Vincennes, se trouvent les vestiges d’un jardin peu connu et pourtant exceptionnellement chargé d’histoire. Ce jardin accueillit, tour à tour ou à la fois, des pavillons d’enseignement et de recherche, une Ecole d'agronomie tropicale, mais aussi une exposition coloniale, un hôpital de guerre, un Temple du souvenir et des monuments érigés en mémoire de ces soldats des troupes coloniales morts pour la France. Les serres, les pavillons, les monuments encore présents, certains restaurés, d'autres tombés en ruine, témoignent de toutes ces périodes qui ont fait l’histoire du jardin et cette identité particulière qui est la sienne.
Nathalie Tirot a exploré ce jardin pendant trois années. En intégrant dans ses propres images des cartes postales ou des photos anciennes, elle nous fait découvrir des bouts d'histoire de ce lieu méconnu en permettant qu’ainsi les strates temporelles s’interpénètrent et se confrontent. A nous ensuite de visiter ou de revisiter ce jardin, de le faire connaître, de sorte qu'au delà de ce beau travail photographique cette mémoire collective demeure.
Investie dans des associations (handicap, femmes battues), Nathalie Tirot essaie de défendre par le biais de la photo, les personnes en difficulté, mais aussi
« toutes les femmes hors normes que l’on regarde à peine ou mal alors qu’elles ont tant de choses à nous apprendre ». Mettre en lumière les gens peu visibles ou les lieux méconnus ne procède-t-il pas finalement de la même démarche ?
https://nathalietirot.fr/
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© Nathalie Tirot